Traversée de Palamos aux Baleares
Comme pour chaque traversée, on se prépare avec une bonne source météo en premier lieu, car tant que l’on est proche des côtes, on peut capter facilement la météo qui va s’avérer déterminante pour la date de la traversée. Sur Tamouré, on utilise plusieurs sources :
Ces deux moyens sont les plus pénibles, car le décodage du bulletin en espagnol ou italien, même s’il est un exercice assez marrant, est parfois un peu dur. On s’y fait, mais il faut être au RDV à heure fixe ! Pour s’affranchir de cette contrainte, on a aussi :
L’étape suivante, c’est d’avoir le bateau en ordre, comme toujours, et de régler tous les petits soucis qui s’accumulent : taquet cassé, bout usé, niveau d’huile moteur, et autres petits bricolages pour éviter la loi de Murphy : si une petite chose commence à aller mal, les problèmes arrivent en cascade, et forcément au plus mauvais moment. Etape 3 : Se préparer un grand plat à manger pendant la durée du trajet, pour éviter d’avoir trop de de cuisine à faire si la mer est mauvaise. C’est une petite précaution qui peut éviter le mal de mer, et qui permet de rester en forme : on dit que les 3 ennemis du marin tiennent en 3 lettres F, Faim, Froid et Fatigue. Et en plus ils sont liés, car le corps se refroidit très largement quand il est fatigué, question d’horloge biologique. Bref, un bon plat mijoté d’avance, c’est le bonheur du marin. Je raconte tout ça car pour cette traversé Palamos – Majorque, il n’y a rien de très particulier à dire. Un beau temps pour ce mois d’octobre, une mer calme. Nous avons fait presque toute la route à la voile avec un vent portant à 3 BF, reste de Tramontane venant du Nord-Ouest. Une ou deux menaces d’averses nous ont offert un ciel superbe, mais nous ont finalement épargnés. La nuit est belle, et le radar, dont je commence à maîtriser un peu mieux les réglages, nous permet d’identifier rapidement des navires de passage. Cela dit, les radars sont loin d’avoir le même look que dans les films : on voit juste quelques gribouillis quand on a réussi à affiner l’image, rien de mieux que ça ! Mais c’est très appréciable quand même. Partis le 8 au matin, nous arrivons le 9 en début d’après-midi à Santa Ponsa, une grande crique au Sud-Ouest de lîle, protégé de presque tous les côtés. La température a augmenté de quelques degrés avec ces 153 milles parcourus vers le sud. |
salut Jean-Brice
Je suis trés admiratif que tu sois allé au bout de ton projet;
te voila donc parti à l’aventure, sur les mers !
Bon courage, fais le plein de sensations, d’émotions, de découvertes, de rencontres.
Ca me fera plaisir de suivre de temps en temps tes pérégrinations, ca pourrait me donner des idées dans quelques années
Salut Rémi,
Merci pour le message. Pour l’aventure et les rencontres, le bateau c’est génial. Un moyen de voyager qui reste encore un peu épique
Et si ca te donne des idées, n’attends pas trop, et hésite pas à me téléphoner pour en discuter. En fait c’est à la fois compliqué mais super simple. Il faut “juste” un bateau, et la motivation de lâcher le boulot pour un temps ! Le reste vient tout seul.
A bientôt