Préparation du bateau à Port Camargue

Après un passage par Paris pour voir les amis, la famille, et compléter l’équipement, retour à Port Camargue avec Silviya et Gaétan pour continuer les préparatifs pour le second départ.

Vivre avec un peu d’autonomie à bord d’un bateau demande peu de choses au final, mais elles ne sont pas toujours simples à trouver selon les destinations.

Pain frais en traverséeFaire des courses est facile partout, et c’est l’occasion d’aller chercher des produits locaux et de varier les recettes à bord : avec un peu de goût et de motivation, on peut faire de la bonne cuisine. Fini le temps des conserves, il y a de bon frigos dans les bateaux ! Et chaque produit à bord est un petit souvenir : du miel de thym et de l’origan de Leros, des câpres de Sikinos, des bocaux de poivrons grillés marinés d’Argostoli, des piadines et du parmesan achetés en Sicile, un peu de vin Sarde ou Corse… bref, de quoi faire une salade assez internationale. On se prépare aussi du pain frais pour le petit déj. En voici un fait au large : préparé au premier quart, levé au second, cuit au troisième,  mangé au quatrième !

Reste donc deux nécessités à bord, l’eau et l’électricité. Le bateau est équipé d’une réserve de 550 litres d’eau douce, qui dure de quelques jours à plusieurs semaines en fonction de l’expérience et du nombre de l’équipage. Mais en vue de la transat, et plutôt qu’un coûteux désalinisateur qui rends l’eau de mer potable, j’ai opté pour un simple circuit d’eau de mer à bord. Pour la vaisselle et des nettoyages courants, ça économisera l’eau douce pour que les réservoirs tiennent la transat (18 jours environ) à 4 personnes. Avec quelques jerrycans de secours, le compte est bon.

Changement d'embout de bômePour l’électricité, le bateau était déjà équipé d’un alternateur puissant, donc l’utilisation des moteurs charge convenablement les batteries. Mais comme nous en avons un usage limité au strict minimum, la charge principale est fournie par des panneaux solaires : le bateau était équipé de deux panneaux de 80 watts, ce qui est un peu juste, et c’est avec l’aide de Gaétan que je les remplace par deux panneaux de 130 watts, portant le tout à 260w. De quoi faire fonctionner, par ordre de consommation électrique : le frigo/freezer, les PC du bord (pour la nav et pour bosser), l’éclairage, le radar pour les navigations de nuit, et encore les instruments et la charge des portables, vhf, et autres petits outils.

Tout cela à de quoi ravir notre penchant bien avoué pour le bricolage, et après quelques heures avec Gaétan dans les brico-dépôts, Mr Bricolage et autres shipshandlers, nous avons rassemblé le nécessaire pour la plomberie du réseau eau de mer et le prolongement du châssis des panneaux solaires.  Tamouré est bien équipé maintenant, avec en prime un jet d’eau de mer extérieur pour laver le pont et les poissons dehors ! On ne se refuse rien…

Montée au mât

Egalement au programme, plein de petites réparations faites juste avant, pendant et prévues juste après : réglage des feux de navigation en tête de mât, et passage d’une drisse pour une nouvelle voile commandée (un gennaker de 65m² qui assurera la vitesse du bateau par vent faible), changement de l’embout de GV un peu fatigué, ajout d’une prise électrique 12v, changement du convertisseur 220v, installation d’un système AIS pour mieux voir les cargos et les pécheurs de nuit…

Bref, on ne s’arrête jamais vraiment de bricoler sur un bateau. Surtout si on aime un peu ça !

2 Comments

  1. benj

    Vous avez tunez le bateau. Le changement de panneau solaire et le tuyau exterieur vont être bien pratique. La photo en haut du mât est classe avec l eau trop belle en arrière plan.

  2. Jean-Brice

    Oui, un peu de personnalisation c’est important pour trouver son rythme a bord, et éviter de devoir tout le temps aller dans les ports, un peu chers… La photo en haut du mat, c’était en fait un peu avant, en Corse à l’île Rousse. Ciao.

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