Dominique

Textes de Florence.

Les 60 miles pour rejoindre la Dominique sont vite fait et nous voilà à l’ancre devant un hôtel avec wifi non loin de Roseau, la capitale.

Nous longeons la côte à pied le lendemain matin pour rejoindre la ville. Petites maisons délabrées, petites boutiques, désordre au bord de la route. Attention on roule à gauche !
Nous avons quitté la France. La Dominique est un état libre du Commonwealth depuis 1978 où on parle surtout l’anglais ou le créole. Les formalités de douane se font dans la ville auprès du quai des grands ferries. Tout à coup on perd de vue la mer et on se retrouve face à un immeuble très haut. On réalise après coup que cet immeuble a des hublots, des passerelles et des cheminées qui fument, qu’il déverse des flots de touristes qui envahissent le centre commercial tout proche.

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Quelques vieilles maisons de bois dans le centre sont belles. La ville est très animée ; les rastas sont ici chez eux.

Des guides s’agitent autour de nous pour proposer une visite des Trafalgar Falls à l’intérieur des terres. Ils arborent une brochure plastifiée de photos clinquantes ; jeunes filles qui s’ébattent en maillot dans les chutes d’eau sous un arc en ciel. C’est nous…on y va !
Notre chauffeur a un grand taxi, il nous explique plein de choses en chemin. On traverse le campus universitaire et le jardin botanique. Dès la sortie de la ville, on est dans des petites routes de montagne où la végétation est luxuriante. Ici avec le climat tropical, tout pousse : bananes, noix de coco, pamplemousses… Il y a 25 variétés de mangues. Mais l’île a souffert des ouragans. David en 1979 avec des vents de 240 km/h a tout endommagé : maisons, réseau électrique et alimentation en eau potable, les récoltes ….

Premier arrêt au Sulphur Springs, sources d’eau sulfureuse bouillonnantes et odorantes.
Puis arrivée aux Trafalgar falls où les intrépides escaladent d’énormes rochers pour rejoindre la piscine naturelle sous les chutes. Par moment la pluie vient se mêler à la bruine.

Pour trouver un plus joli mouillage et pêcher un poisson pour le dîner, nous reprenons la mer un peu tard et arrivons à Salisbury après le coucher de soleil. Pas de poisson mais le mouillage est tranquille. Un ou deux voisins tout au plus. On entrevoit dans la pénombre une plage avec des cocotiers, un ponton, quelques maisons de village par derrière

Les palmes des cocotiers sont bien luisantes au soleil du matin. Des pécheurs jettent leurs filets devant le bateau et le tirent sur la plage. On nage autour de la senne pour regarder les poissons pris au piège. Silviya fait une provision de noix de coco sur la longue plage grise où zone un bavard du coin.

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Petite navigation vers Porsmouth au nord de l’île en fin d’après-midi. On retrouve beaucoup de bateaux dans la Prince Rupert Bay car c’est le point de départ de nouvelles excursions dans l’île. « Spaghetti » nous aborde pour nous indiquer un mouillage et nous proposer de remonter l’Indian River sur sa barque demain. C’est OK pour demain 10h30.

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 Pour remonter l’Indian River on laisse le bateau à moteur pour une barque silencieuse. La visite est très tranquille dans ce lieu de tournage de « pirates des caraibes 2 ». Les arbres ont des racines énormes qui s’entrelacent, des lianes qui courent partout, les reflets sur l’eau plate changent à chaque méandre. La canopée abrite de nombreux oiseaux. Il y a autant de rivières que de jours à la Dominique !

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