De Port Camargue à Palamos

Nous voici repartis pour une traversée du Golfe du Lion assez sportive, avec un vent prévu allant jusqu’à force 6 avec rafales à 7 au sud de Gruissan. On y va sereinement, en prenant 1 ris peu de temps avant, puis un second au sud de la zone, mais nous battons malgré tout notre record de vitesse actuel du bateau, avec 11,8 nœuds au travers. Cela dit, cette bonne vitesse n’est pas mal pour arriver vite, d’autant que malgré le levé à 7h, les formalités de port et derniers préparatifs ont été un peu longs : la remise des prix du trophée inter-ports qui se déroulait à Port-Camargue semble avoir été arrosée, et le calcul des droits de port a nécessité l’intervention de 3 personnes. Bref, nous allons passer le Cap Creus et arriver en Espagne de nuit !

Vers le cap Creus à la tombée de la nuit

Pavillon EspagnolOn atterrit sans encombres dans la petite baie de Montjoy, en réveillant une nuée d’oiseaux avec notre projecteur pour le mouillage. Étrange. Superbe. Au petit matin, c’est avec émotion et sous un grand soleil que Gaétan et Silviya hissent le pavillon de courtoisie Espagnol. Ratatata !

Nous laissons Gaétan peu de temps après au petit port de Roses, ou il pourra rejoindre un train pour Nîmes. Il a fait ce premier bout de chemin pour reprérer le bateau avant la Transat, on le retrouvera dans un peu plus d’un mois au Canaries. Et après cela, cap sur Palamos, un petit port empli de bateaux de pèche qui constitue une escale très pratique pour partir directement sur Majorque. On y arrive au couché de soleil, le vent a nettement baissé et la tramontane se fait oublier.

Gaétan au port de Roses

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